Manger du sucre oui, mais le bon !

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Qu’appelle-t-on « sucre » ?

Au quotidien, le mot sucre désigne le « sucre blanc » de table. Dans 92% des cas, il s’agit de sucre de betterave non raffiné, et parfois de sucre de canne raffiné. Il est essentiellement composé de saccharose, une molécule composée de glucose et de fructose et a perdu tous ses minéraux et vitamines au cours de sa transformation.

Il ne faut pas confondre « le sucre », désignant le sucre de table, qui est un glucide simple sans intérêt énergétique pour l’organisme et « les sucres », désignant les glucides complexes qui apportent l’énergie nécessaire au fonctionnement de l’organisme. Il faut cependant distinguer les sucres naturellement présents dans les aliments tels que le fructose (dans les fruits notamment), le glucose et le lactose (dans le lait) et les sucres qui sont ajoutés aux préparations, tel que le saccharose.

Le sucre est également à distinguer des édulcorants, qui sont des substances au pouvoir sucrant, mais qui n’apportent pas les calories du saccharose.

Quels sont les problèmes liés au sucre ?

Consommé en trop grande quantité, le sucre blanc a des effets néfastes sur la santé. En effet, il peut être un facteur de surpoids, voire d’obésité, entraîner l’apparition de caries ou encore déclencher un diabète de type II. De plus, d’après le rapport de l’ANSES, le sucre augmente l’acidité gastrique et pourrait causer des maladies cardiovasculaires et de l’hypertension.

Lorsque l’on mange plus de sucre que ce dont notre organisme a besoin, ce dernier va sécréter davantage d’insuline ; une hormone présente dans le pancréas, qui va stimuler l’absorption du sucre par les cellules et ainsi rétablir le taux de sucre (glycémie) présent dans le sang à un niveau normal. Les glucides sont alors stockés sous forme de réserve énergétique dans les cellules du foie et des muscles. Cependant, quand il y a un apport de sucre trop important, le surplus est stocké sous forme de triglycérides (graisses) dans nos tissus adipeux.

Et chez les personnes diabétiques ?

Dans le cas de personnes diabétiques de type II, l’organisme ne produit pas assez d’insuline, ou cette dernière n’a pas d’effet sur la capacité d’absorption des cellules. Le glucose reste alors dans le sang, ce qui entraîne une situation d’hyperglycémie. Il faut donc davantage contrôler les pics de glycémie chez les personnes diabétiques de type II, car ils sont plus difficiles à réguler à cause des dysfonctionnements de l’insuline. Or, une hyperglycémie prolongée a des conséquences néfastes sur la santé telles que l’obstruction des vaisseaux sanguins, des neuropathies ou encore une sensibilité accrue aux infections cutanées…

Notion d’index glycémique

L’index glycémique est la capacité d’un aliment à faire élever le taux de sucre dans le sang (glycémie). Un aliment à index glycémique (IG) élevé fera donc fortement augmenter la glycémie, tandis qu’un aliment à IG faible fera peu varier le taux de sucre dans le sang.

L’index glycémique d’un aliment peut varier de 1 à 100 (100 correspondant au glucose).

courbe-index-glycemique

Pour limiter les pics de glycémie, il faut donc favoriser des aliments à IG faible, les fibres alimentaires et éviter de consommer les aliments à IG élevé de manière isolée.

Quelles alternatives au sucre blanc de table ?

sucres

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